> Programmes d’échange : Des possibilités de plus en plus nombreuses

> Programmes d’échange : Des possibilités de plus en plus nombreuses

La mobilité étudiante est en vogue. Avec les partenariats qui se sont multipliés ces dernières années entre établissements marocains et étrangers, de plus en plus de jeunes bénéficient de programmes d’échange aux quatre coins de la planète… Un séjour à l’international constituant toujours un plus indéniable sur son CV.

Dans un cadre de mondialisation accrue, la mobilité de l’enseignement supérieur est plus que jamais d’actualité. Internationaliser son cursus devient une valeur ajoutée incontestable pour qui prétend à une insertion professionnelle réussie. C’est ainsi que les programmes d’échange se multiplient, avec néanmoins une nouveauté ces dernières années : la mobilité n’est plus seulement du sud vers le nord, mais également du nord vers le sud, avec des étudiants internationaux qui viennent poursuivre une partie de leurs études au Maroc. A titre d’exemple, l’ESCA Ecole de Management, fort de ses 73 partenaires à travers le monde, accueille régulièrement des étudiants en provenance des cinq continents. Inversement, les jeunes marocains de l’école sont de plus en plus nombreux à poursuivre un semestre dans des destinations aussi insolites que Singapour, le Japon ou encore la Turquie. Autre cas de figure : les écoles qui possèdent des campus à travers divers pays. C’est le cas de TBS BusinessSchool avec ses quatre implantations à Toulouse, Paris, Barcelone et Casablanca. Le jeune a alors la possibilité non seulement de poursuivre une partie de son cursus dans l’une de ces destinations, mais aussi d’y étudier une matière ou un module qui n’existe pas sur place, ce qui permet d’enrichir et surtout de personnaliser ainsi son parcours. Les bienfaits de ces échanges et de ces croisements de cultures sont multiples car il va de soi que pour des filières telles que le management ou le commerce international, il est impératif de côtoyer d’autres nationalités, ne serait-ce que pour acquérir un comportement des affaires adapté et gagner en savoir-être. Lorsque l’école fait partie d’un réseau, les échanges d’étudiants sont encore davantage encouragés. C’est le cas à l’Université Internationale de Casablanca (UIC) qui appartient à Laureate International Universities, premier réseau mondial des universités privées. Le jeune a alors la possibilité dès la 2ème année de partir pendant six mois dans l’université de son choix au sein du réseau Laureate International Universities, c’est-à-dire plus de 80 établissements à travers le monde, le tout sans frais de scolarité supplémentaires. Même dynamique à l’Université Privée de Marrakech (UPM) qui prévoit un semestre d’échange à l’international pour ses étudiants ainsi que la possibilité d’un stage à l’étranger au cours de la 2ème année. Parallèlement, l’établissement reçoit chaque année une centaine d’étudiants venus de l’extérieur pour suivre différents programmes de formation. On le voit, les programmes d’échange se sont généralisés et ils concernent aussi le corps enseignant. En effet, les partenariats incluent de plus en plus l’échange de professeurs, ce qui permet une mutualisation des savoirs. HEM Business School accueille par exemple chaque année une cinquantaine de professeurs étrangers en provenance des établissements partenaires et l’on pourrait citer de nombreuses écoles qui agissent de même. que des doublesdiplomations des établissements partenaires